Déambulant sur la grande place et au hasard des petites rues irrigant le cœur de la petite ville, profitant du soleil généreux de l’après-midi, le visiteur ressent l’influence bénéfique du climat méridional. Cette douceur donne à ce lieu un air d' « il fait bon y vivre », et l'envie de profiter de l'animation qu'apportent les marchés, surtout le samedi et le mardi soir en nocturne pendant l'été.
Bâtie au centre d’un bassin géologique traversé par la rivière le Chassezac, cette cité est dominée par le serre de Barre, ultime sommet oriental des Cévennes. Cette situation lui vaut d’être une ville porte du Parc Naturel Régional des Monts d’Ardèche tout en étant inclus dans la zone périphérique du Parc National des Cévennes.
En marge de la ville, les richesses naturelles sont nombreuses et franchement étonnantes. Parmi celles-ci, on trouve le bois de Païolive, une forêt de rochers pétrifiés aux formes fantasmagoriques où poussent les chênes au sommet desquels vit la rare cétoine bleue, insecte de la famille des coléoptères. Cette forêt dessine un labyrinthe minéral et végétal où serpentent multiples itinéraires de randonnée. D'ailleurs, le site est classé « espace naturel sensible » et à ce titre protégé. Les amateurs de nature fréquentent aussi assidûment les célèbres gorges du Chassezac. Le long de ces parois spectaculaires, il n’est pas rare d’admirer la lente progression des grimpeurs. « Nous venons ici le plus souvent possible, explique Louis, un grimpeur. Le rocher est agréable et les voies d’une belle ampleur. Et le soir, quand nous revenons aux Vans, la vie est belle. » Mais il ne faut jamais oublier que ces activités humaines se déroulent dans une nature où la faune et la flore sont fragiles. Il convient donc de les respecter…
Période lointaine de la préhistoire, époques gauloise et gallo-romaine, ont connu l'occupation humaine temporaire sur des temps plus ou moins longs, mais la cité des Vans ne devint réalité qu'au XIIe siècle. En 1208, une bulle du pape Innocent III ratifiait la donation des Vans à l’abbaye de Saint-Gilles-du-Gard. Ensuite au fil des siècles, prospérité et calamités dues aux épidémies et aux incessantes guerres se succédèrent. La ville fut alternativement protestante puis catholique au gré de l’issue des combats des guerres de religion. À l’époque troublée de la Révolution, elle fut le théâtre de nombreuses exécutions suite à différentes révoltes et massacres… Finalement, l'époque semblant la meilleure se situe au début du XIXe siècle. À ce moment-là, le développement de la sériciculture, élevage du ver à soie, façonna durablement l’économie et la culture de l’ensemble de l’Ardèche méridionale. Mais rien n’est éternel et comme on le sait, cette activité s’effondra petit à petit. La ville s’endormit doucement jusqu’au début des années soixante où le tourisme vint salutairement épauler l’arboriculture, l’oléiculture et la viticulture.
Au fil des rues, se laissant guider par sa curiosité, il faut prendre le temps de découvrir la ville haute conservant encore les casernes où logeaient les garnisons avant la révolution, la Tour carrée, à proximité de la mairie. En franchissant la Portette, on poursuit pour rejoindre la ville basse où commerçants et artisans s’affairaient et s’affairent encore d’ailleurs. Dominant les rues, des façades remarquables guident le visiteur : celles de la maison de J. Moutet, de l’hôtel du Lion d’Or du XVIIe siècle, de l’hôtel du Luxembourg du XVe siècle. Il faut monter jusqu'au temple à colonnes bâti, en 1826, et gagné ensuite l'église Saint-Pierre. Cette dernière fut érigée au XVIIe siècle sur la base d’une ancienne église romane fondée par les chanoines de Saint-Ruf au XIIe siècle. Elle accueille un retable gothique en noyer et chêne, sans doute, dit-on, l’œuvre de Jean Enghelbert. En effet, ce maître sculpteur d’Anvers se maria et vécut six années aux Vans et revint y finir ses jours après avoir travaillé à Sorgues et à l’église Saint-Pierre d’Avignon. Oui, il faut véritablement prendre le temps de flâner. Avec ses presque trois mille habitants, Les Vans agit comme un aimant sur les populations du sud de l’Ardèche mais au-delà sur celles des zones limitrophes du Gard et de la Lozère. Ce brassage de population assure la vitalité de la cité, de son économie et offre une animation permanente fort prisée…
Déambulant sur la grande place et au hasard des petites rues irrigant le cœur de la petite ville, profitant du soleil généreux de l’après-midi, le visiteur ressent l’influence bénéfique du climat méridional. Cette douceur donne à ce lieu un air d' « il fait bon y vivre », et l'envie de profiter de l'animation qu'apportent les marchés, surtout le samedi et le mardi soir en nocturne pendant l'été.
Bâtie au centre d’un bassin géologique traversé par la rivière le Chassezac, cette cité est dominée par le serre de Barre, ultime sommet oriental des Cévennes. Cette situation lui vaut d’être une ville porte du Parc Naturel Régional des Monts d’Ardèche tout en étant inclus dans la zone périphérique du Parc National des Cévennes.
En marge de la ville, les richesses naturelles sont nombreuses et franchement étonnantes. Parmi celles-ci, on trouve le bois de Païolive, une forêt de rochers pétrifiés aux formes fantasmagoriques où poussent les chênes au sommet desquels vit la rare cétoine bleue, insecte de la famille des coléoptères. Cette forêt dessine un labyrinthe minéral et végétal où serpentent multiples itinéraires de randonnée. D'ailleurs, le site est classé « espace naturel sensible » et à ce titre protégé. Les amateurs de nature fréquentent aussi assidûment les célèbres gorges du Chassezac. Le long de ces parois spectaculaires, il n’est pas rare d’admirer la lente progression des grimpeurs. « Nous venons ici le plus souvent possible, explique Louis, un grimpeur. Le rocher est agréable et les voies d’une belle ampleur. Et le soir, quand nous revenons aux Vans, la vie est belle. » Mais il ne faut jamais oublier que ces activités humaines se déroulent dans une nature où la faune et la flore sont fragiles. Il convient donc de les respecter…
Période lointaine de la préhistoire, époques gauloise et gallo-romaine, ont connu l'occupation humaine temporaire sur des temps plus ou moins longs, mais la cité des Vans ne devint réalité qu'au XIIe siècle. En 1208, une bulle du pape Innocent III ratifiait la donation des Vans à l’abbaye de Saint-Gilles-du-Gard. Ensuite au fil des siècles, prospérité et calamités dues aux épidémies et aux incessantes guerres se succédèrent. La ville fut alternativement protestante puis catholique au gré de l’issue des combats des guerres de religion. À l’époque troublée de la Révolution, elle fut le théâtre de nombreuses exécutions suite à différentes révoltes et massacres… Finalement, l'époque semblant la meilleure se situe au début du XIXe siècle. À ce moment-là, le développement de la sériciculture, élevage du ver à soie, façonna durablement l’économie et la culture de l’ensemble de l’Ardèche méridionale. Mais rien n’est éternel et comme on le sait, cette activité s’effondra petit à petit. La ville s’endormit doucement jusqu’au début des années soixante où le tourisme vint salutairement épauler l’arboriculture, l’oléiculture et la viticulture.
Au fil des rues, se laissant guider par sa curiosité, il faut prendre le temps de découvrir la ville haute conservant encore les casernes où logeaient les garnisons avant la révolution, la Tour carrée, à proximité de la mairie. En franchissant la Portette, on poursuit pour rejoindre la ville basse où commerçants et artisans s’affairaient et s’affairent encore d’ailleurs. Dominant les rues, des façades remarquables guident le visiteur : celles de la maison de J. Moutet, de l’hôtel du Lion d’Or du XVIIe siècle, de l’hôtel du Luxembourg du XVe siècle. Il faut monter jusqu'au temple à colonnes bâti, en 1826, et gagné ensuite l'église Saint-Pierre. Cette dernière fut érigée au XVIIe siècle sur la base d’une ancienne église romane fondée par les chanoines de Saint-Ruf au XIIe siècle. Elle accueille un retable gothique en noyer et chêne, sans doute, dit-on, l’œuvre de Jean Enghelbert. En effet, ce maître sculpteur d’Anvers se maria et vécut six années aux Vans et revint y finir ses jours après avoir travaillé à Sorgues et à l’église Saint-Pierre d’Avignon. Oui, il faut véritablement prendre le temps de flâner. Avec ses presque trois mille habitants, Les Vans agit comme un aimant sur les populations du sud de l’Ardèche mais au-delà sur celles des zones limitrophes du Gard et de la Lozère. Ce brassage de population assure la vitalité de la cité, de son économie et offre une animation permanente fort prisée…